En préambule, il convient de préciser que ce budget ne prévoit pas d’augmentation des prix des prestations, d’autant plus que les budgets de deux structures d’accueil parmi les plus importantes ne nous sont pas parvenus à temps, nous privant ainsi d’informations utiles à une réflexion plus globale sur cette question. Le CoDir reste toutefois vigilant en matière de majoration tarifaire. Lors de l’établissement du budget 2023, il a paru adéquat, pour moult raisons, de renoncer à une hausse tarifaire malgré l’augmentation importante des charges (~ CHF 800'000.—, liée essentiellement aux salaires). Les prévisions actuelles suggèrent que l’exercice 2023 pourra vraisemblablement être bouclé à l’équilibre, le cas échéant, avec les montants du fonds d’équilibrage des comptes, voire avec les fonds de réserve des structures d’accueil concernées.

Cela étant dit, les premières projections pour 2024 se présentent moins favorables, pour différentes raisons :

​

l’ouverture de nouvelles places d’accueil au sein du RAT ; malgré les aides au démarrage reçues, ces ouvertures ont un impact sur les taux d’occupation en général ;

​

• l’augmentation des salaires des directrices pédagogiques ;

​

• l’indexation des salaires 2024 en fonction de l’IPC ;

• la hausse des charges liée à la gestion de l’informatique ;

​

• l’absence de fonds d’équilibrage par le RAT, le cas échéant.

​

Malgré les efforts consentis au contrôle des charges, ces indications suggèrent un probable ajustement des prix des prestations à la hausse durant l’année 2024. Il va de soi qu’une augmentation tarifaire affecte également les participations des communes aux charges de l’accueil, les deux éléments étant intrinsèquement liés. Le cas échéant, un préavis sera présenté par le CoDir encore avant la fin de l’année ou au printemps 2024, lors du bouclement des comptes 2023.

​

Il convient de préciser qu’en vertu de l’art. 29 de nos statuts, chaque commune membre prend en charge la différence entre les frais de garde facturés aux parents domiciliés dans sa commune et le prix de revient journalier de la place référencée dans le réseau, ce qui revient à dire qu’un hypothétique déficit de l’année 2024 qui ne serait pas au moins partiellement compensé par des contributions parentales, voire par les fonds propres, serait entièrement à charges des communes.

​

​A noter également que ces montants liés à un éventuel déficit n’auront pas été portés au budget de l’année sous revue.

​

​